lundi 25 mai 2009

le J.T de wade

Le jeudi dernier 21 mai 2009, je suis allé rendre visite à un cousin à l’avenue Faidherbe. Arrivé sur les lieux vers 19H10mn je l’ai trouvé entrain de regarder avec sa femme un feuilleton brésilien sur l’ORTM. Après la prière du crépuscule, il faisait 19h40mn, la femme zappe sur une autre chaine camerounaise Canal2 pour y regarder encore une autre série de télé novelas. Son énième zapping est tombé sur notre chaine nationale la RTS (Radio Télévision Sénégalaise) il faisait 20h10 et c’était l’heure du « grand journal » que présentait Maimouna Ndir. Ce journal que je n’avais plus regardé car étant à la cité universitaire et faute de poste de téléviseur je m’étais exempté de ce dernier. Ce journal comme d’habitude a encore montré aux Sénégalais que dans ce pays y a que Abdoulaye Wade comme information. Au début je me suis dit que peut être d’autres éléments plus importants que le communiqué final du conseil des ministres vont venir. Ainsi la présentatrice après avoir lu le communiqué a annoncé ceci « un autre élément dans ce journal » et sur ce j’ai cru qu’elle avait terminé avec Wade « team » mais à ma grande surprise ce n’était que le début. C’est parti donc pour un marathon avec comme concurrents goudron, béton, samba tali et une dame qui ne cesse d’expliquer tout et rien. Comprenez par là que cet élément parlait des travaux de l’autoroute à péage qui ne finit jamais et qui ne fait que retarder les gens avec son lot d’embouteillages monstres qui clouent les passagers dans des cars Ndiaga Ndiaye, bus et car rapides pendant des heures. Ainsi d’autre éléments s’en suivront et se ressembleront comme mes deux amis jumeaux Az et ouz car on ne montrait que Wade empruntant cette autoroute et à chaque fois de l’autre coté des Sénégalais soi disant scander le nom de Wade.
A ma montre, il fait 20h34mn c'est-à-dire quatre minutes de plus pour la durée d’un journal normal dans une chaine normale. Toujours les mêmes éléments jusqu’à ce que la présentatrice annonce une énième fois cette expression «autre élément de ce journal » il faisait 20h53mn. Le sujet de cet élément est l’exposition du jus de bissap sous diverses formes. Après l’annonce de cet élément je me réinstalle sur mon fauteuil pensant avoir terminé avec Wade and Co et surtout avoir quelques choses à apprendre pour un journaliste en formation. Mais ce feuilleton de notre chère Prési ne semblait pas prendre fin car une fois encore c’est lui le Papa de Karim qui est encore à l’honneur en assistant à cette expo de jus de bissap, un fruit peut etre cueilli dans son fameux Goana.
Lasse de regarder plus d’une heure la même personne, madame décida de zapper après maintes tentatives. Ce genre de journal est le même qu’on voit partout en Afrique dans les chaines de télévisions publiques où le président est montré sur ses moindress faits et gestes : inauguration, pose de première pierre etc.

mardi 19 mai 2009

entretien

INTERVIEW AVEC AMADOU SOW, maitre coranique à Fass Mbao
« Certains parents considèrent les écoles coraniques comme des garderies d’enfants ».
Son daara est l’un des plus connu du quartier. Les élèves viennent des localités voisines pour y apprendre le coran et d’autres connaissances religieuses. Amadou Sow nous parle de son cursis, la situation des maitres coraniques au Sénégal mais aussi de sa lecture de la situation du pays.

Comment êtes vous devenu maître coranique ?
Comme tout enseignant ou quelqu’un qui exerce un métier j’ai d’abord appris le coran au fouta chez Thierno Ibrahima Kane. Ensuite après avoir maitrisé le livre saint je me suis lancé dans l’apprentissage d’autres connaissances comme le fikh, le nahou ou grammaire arabe. Par la suite je suis allé dans un village qui s’appelle Golléra dans le département de Podor pour y apprendre la Charia, les percepts de la prière, du jeun etc. En 1970 je suis venu à Dakar avec mes parents et toute ma famille. Ainsi après avoir longtemps été à coté de mon père qui tenait un daara à Fass Casier, j’ai finalement acquis de la pédagogie et appris d’autres choses qui vont dans l’enseignement. Et souvent quand mon père était absent j’assurais l’intérim. C’est ainsi que j’ai été formé à l’enseignement coranique. Après quelques années j’ai définitivement remplacé mon père qui ne pouvait plus tenir à cause de sa maladie .Mais c’est surtout après que le gouvernement nous a déguerpis que je suis entré de plaints pieds sur l’enseignement.
On remarque que dans les écoles coraniques le nombre d’élèves est faible pendant l’année scolaire ce qui n’est pas le cas pendant les grandes vacances. Selon vous qu’est ce qui explique cette situation ?
En fait les Sénégalais accordent plus d’importance à l’école française qu’à l’école coranique. En effet beaucoup de parents d’élèves nous emmènent leurs enfants que pendant les vacances. Ainsi certains en trouvent un prétexte pour se débarrasser d’eux car à la maison ils sont insupportables. Cette situation est due au faite que les parents ne veulent pas que le cursus de leurs enfants soit perturbé et ils préfèrent les faire payer des cours particuliers pour que ces derniers soient très collés à leurs études. En somme certains parents d’élèves considèrent l’école coranique comme des garderies des enfants. Cependant il existe d’autres qui nous envoient leurs enfants depuis le bas âge avant même d’enter à l’école française et ils viennent suivre les cours régulièrement en année scolaire comme en vacances. Par exemple de jeunes de ce quartier sont passés ici et certains sont à université d’autres sont devenus des cadres. C’est dire que même s’il y a certains qui nous négligent d’autres nous vouent du respect car ils savent ce qui est dans le coran.
Le métier d’enseignant coranique nourrit-il son homme ?
Vous savez comme je l’ai dit tantôt les Sénégalais nous négligent ce qui fait que certains oublient même de payer le mois. En fait avec 1000 Frs par élève et par mois on ne peut pas satisfaire tous ces besoins surtout si vous étés un soutien de famille. En plus de cette mensualité qui est faible il faut tenir compte aussi de la cherté de la vie et souvent quand vous demandez aux parents d’augmenter la mensualité certains sont prêts à retirer leurs enfants car ils trouvent injuste que le maître coranique leur demande de payer une certaine somme. Mais il existe de bonnes volontés qui nous apporte des aides à savoir ders nattes, des livres ou même des habits pour les élèves résidents. Avec tout cela aussi il faut essayer de faire avec car c’est notre métier et en bon musulman je remercie Dieu quand même.
Est-ce que ce n’est pas pour cette raison que vous demandez à vos élèves d’aller mendier ?
Non ce n’est pas cela, si vous voyez les enfants aller faire du porte à porte à la quête de quoi manger c’est parce que cela fait partie de l’éducation religieuse. Quand je reçois des enfants des enfants dès fois se sont leurs parents même qui me demandent de leur faire mendier car nous tous nous sommes devenus maitres coraniques en faisant cela. En effet j’ai sept élèves qui habitent ici ils viennent du Fouta ou de Tambacounda et je ne peux pas les entretenir tous donc je leur demande d’aller chercher le repas pour eux-mêmes. Cependant ce n’est pas une façon de les faire souffrir c’est juste pour leur monter que rien n’est facile dans la vie et cela leur éduque aussi. A chaque fois je leur dit de revenir à une telle heure pour s’occuper de leurs leçons mais certains d’entre eux sont têtus et ils reviennent me trouver des explications non fondées

Les maitres coraniques sont souvent au devant de la scène ils sont accusés de viols, de blessures sur les élèves. Quel jugement en faites-vous?
(Il marque un temps d’arrêt). Vous savez les maîtres coraniques sont des personnes comme vous et moi et tout un chacun. En effet ils souvent faire des erreurs c'est-à-dire blesser un élève. Ce fait est aussi valable chez les instituteurs et même vous les journalistes vous commettez souvent des erreurs mais on n’a jamais vu un enseignant de l’école française traîner devant la justice pour avoir blessé un élève. Ce qui est aussi du cas des viols dont vous évoquez, j’entends souvent à la radio dans vos journaux qu’un maître coranique a violé un élève ce matin même j’en ai entendu un qui an a violé 7 filles, c’est terrible. Cependant je n’en ai pas encore vu de mes propres yeux, par contre j’ai vu un oustaz qui tient une école franco-arabe qui a séjourné en prison pour accusation gratuites faites sur une sage-femme. Il a même eu un enfant avec sa bonne ce qui que souvent nous taxés de violeurs ou d’autres choses. C’est aussi une imperfection chez l’homme et après tout cela existe dans tous les corps de métier sauf que les gens nous ont en œil parce que nous sommes appelés à prêcher la bonne parole.
Quelle est votre lecture de la situation nationale du pays ?
Ce qui se passe dans notre pays est déplorables. On assiste à une sorte de laisser-aller et d’un laisser faire du gouvernement envers le peuple. En effet le Président fait ce qu’il veut, son fils est nommé ministre d’Etat et autre chose que je ne peux pas capter. Les opposants opposants aussi c’est vrai qu’ils sont élus parce qu’ils ont gagné mais je leur demande d’essayer de nous sortir de cette situation car le peuple a sanctionné les autres pour les autres il faut qu’ils fassent preuve de patriotisme sinon sommes toujours là avec nos cartes.
Quelles sont vos relations avec les politiques ?
Vous savez les politiciens sont ce qu’ils sont. Quand ils ont des problèmes ils nous appellent pour des prières ou pour qu’on leur apprenne la totalité du livre. Souvent des politiciens viennent offrir aux élèves de la bouillie, des biscuits come aumône. Mais après qu’ils aient ce qu’ils cherchaient ils nous oublient.
Propos recueillis par Amadou THIAM

mercredi 13 mai 2009

ADIE

Il est 15h10mn tous les étudiants de la première année du CESTI ont pris place dans le bus. Direction ADIE (Agence de l’Informatique de l’Etat) pour une visite pédagogique. Le bus prend la corniche. Dans le bus les étudiants assis souvent par affinité sont entrain de causer tranquillement. Certains demandent au chauffeur de mettre de la musique et d’augmenter le volume, d’autres regardent le paysage à travers les vitres du véhicule. Quelques minutes après, le chauffeur ralentit nous sommes en ville. Les étudiants sénégalais montrent aux étrangers les différents ministères et institutions. 15h35mn nous arrivons à l’ADIE, le bus fait marche arrière pour s’arrêter devant l’agence qui fait face à l’hôpital Aristide Le Dantec. Devant le portail, un gendarme nous demande d’attendre. Ainsi certains étudiants commencent à prendre des notes sur des feuilles blanches et des blocs notes. Soudain notre accompagnateur nous demande de venir. A l’intérieur, deux bâtiments, des voitures garés. Nous suivons notre professeur qui est accompagné d’un agent de l’agence. On nous fait entrer dans un bâtiment à l’intérieur duquel se trouvent une grande table de couleur marron avec des chaises sur les cotés. Au fond de cette table un écran de couleur noire est installé, il sert de projection. Tout le monde est installé. C’est le début des salutations et des présentations. Habillé en costume sombre, teint noir, cheikh Ly nous fait la présentation de l’ADIE, les étudiants prennent note tout en regardant l’écran où défile les différents travaux de l’ADIE. Après cette présentation c’est au tour des étudiants de poser des questions que le présentateur répond aisément il est aidé sur cette tache par deux informaticiens. Quelques minutes après c’est le tour de Mouhamadou Lo conseiller juridique de l’ADIE de nous faire un bref exposé sur les lois d’orientation sur la société de l’information. Après ce court exposé il répond lui aussi aux questions des apprentis journalistes. Il est 17h nous entamons une visites guidée des locaux de l’ADIE. Nous entrons dans des salles où sont placés des ordinateurs et de grands écrans qui servent de contrôle avec des explications d’un informaticien. C’est sur visite guidée qu’à pris fin notre visite. Les étudiants de même que notre professeur accompagnateur remercient vivement les agents de l’ADIE de l’accueil chaleureux qu’ils nous ont offert.
Amadou THIAM

mardi 12 mai 2009

senelec

INTERVIEW :
El hadj Ibrahima THIAM est le chef de quartier de SICA MBAO. Il a dirigé le projet d’électrification de ce quartier nouvellement installé.
« Nous avons recours à des cotisations à raison de 100.000frs CFA par maison pour faciliter les installations »
Que pensez-vous des services offerts par la Senelec ?
Personnellement je ne suis pas satisfait des ses services. En effet la Senelec nous cause d’énormes difficultés allant des coupures de courant, au retard des procédures d’installations, à la facturation, a la communication etc. Pour ce qui ce qui concerne les coupures la Senelec fait perdre aux clients beaucoup de choses c'est-à-dire leurs matériels (frigo, téléviseurs etc.). Autre chose aussi cette société contrairement aux autres sociétés nationales elle minimise les populations, elle les sous estime. En somme ne les prend pas en comte. Les clients sont victimes économiquement car ils sont obligés de changer à chaque fois le matériel détérioré. En effet la Senelec doit revoir sa méthode de travail surtout la communication.
Parlant de communication pensez-vous que la Senelec applique une communication fiable ?
La communication de la Senelec est loin d’être fiable car à chaque fois vous constatez des incompréhensions au prés des clients. Par exemple le problème de la double facturation causé d’énormes difficultés parce que les consommateurs ne comprenaient rien de cette méthode de facturation. Ceci avait soulevé l’ire de beaucoup de clients comme les Imams de Guédiawaye qui avaient refusé payer cette facture car ils ne comprenaient rien de tout cela. Si vous prenez aussi la communication audiovisuelle la Senelec ne fait aucun effort la dessus. A la télévision on voit rarement la Senelec faire des pubs, des communiqués ou des éclaircissements sur les factures les coupures etc. Même si dès fois ils interviennent pour nous parler d’arrêt des coupures on constate que ce ne sont pas des propos fiables car cela ne change rien.
Beaucoup de clients dénoncent la lenteur dans les procédures d’installation. Certains attendent plus de trois mois pour voire l’électricité chez eux surtout dans les quartiers nouvellement installés. Quel est votre avis sur cette situation ?
Cette situation fait partie du lot de problème de la Senelec. En effet il est difficile de bénéficier de l’électricité car l’attente est souvent très longue. Les gens fournissent tous les papiers nécessaires ensuite il les d’posent mais il leur faudra encore attendre des mois. Cela est souvent la cause de corruption. Pour ce qui concerne les quartiers nouvellement installés c’est encore pire. Par exemple ici dans notre cité nous avons fait recours à des cotisations à raison de 100.000frs CFA par maison pour l’achat de poteaux et de câbles. Ceci nous a un peu facilité l’installation. Cependant la Senele nous a sommés d’arrêter la procédure car c’est elle qui détient les droits d’installation. Avec cet arrêt aussi elle n’a non seulement poursuivi les installations mais elle ne nous a pas remboursé notre argent. C’est ainsi que je suis allé moi-même jusqu’à la direction générale pour leur en parler mais en vain. C’est dire par là les difficultés que les gens ont avant de bénéficier des services de la Senelec.
On constate souvent que les clients ont d’énormes difficultés pour payer les factures avec de longues files d’attente qu’en pensez-vous ?
Les paiements de facture aussi constituent un autre problème. Cependant cette situation est souvent causée par les clients eux-mêmes car au lieu de payer les factures ils attendent les derniers jours pour aller se bousculer dans les agences. L’autre problème aussi c’est le comportement de certains guichetiers qui ont souvent des altercations avec les clients.
Avec toutes ces difficultés ne pensez-vous pas qu’il est qu’il ait une société d’électricité qui pourra concurrencer la Senelec ?
Si vous voyez que la Senelec agit de cette manière c’est parce qu’elle est la seule société d’électricité au Sénégal. Ainsi peut être si une autre société était là les choses allaient changer mais pour le moment les consommateurs doivent subir et prendre leur mal en patience ?
Le problème des coupures et de la double facturation avait créé un soulèvement des imams de Guédiawaye qui avaient fait une marche pour protester contre les coupures intempestives. Selon vous est ce que cette marche a eu des impactes positifs sur les coupures ?
En fait la marche des imams n’a pas fait baisser les coupures car celles-ci ont repris ces temps –ci. Cependant cela a été une très bonne chose parce qu’il était temps que la Senelec comprenne que la population en avait marre de cette gestion. Après cette marche aussi il y a eu les émeutes de l’électricité où des jeunes sont sortis dans la rue et ensuite saccager une agence de la Senelec. C’est dire donc que la Senelec doit faire beaucoup d’efforts pour satisfaire les consommateurs car ces deux événements sont un signal fort.
Propos recueillis par Amadou THIAM

samedi 25 avril 2009

la chasse au pain

SOCIETE : RESTAURATION AU CAMPUS UNIVERSITAIRE DE DAKAR
C’EST LA CHASSE AU PAIN
Dans les restaurants du campus universitaire de Dakar le pain est servi aux étudiants à chaque repas. A la sortie c’est la ruée de petits enfants, femmes et vieux à la recherche de cet objet précieux. Ce sont les chasseurs de pain.
Vendredi, 11h, l’odeur d’un riz au poisson se dégage et se fait sentir dans les pavillons avoisinants les restaurants du campus universitaire. C’est l’ouverture des restaurants pour le déjeuner. Au restaurant argentin ce n’est pas encore le grand rush. Quelques étudiants qui attendaient devant la porte entrent et certains y ressortent avec un pain en main. Devant la porte du restaurant sont assis des enfants, des femmes sous un soleil chaud. Avec des sachets et des cartons ils sont venus chercher du pain auprès des étudiants. Deux enfants habillés en haillons tendent la main à deux étudiants qui venaient tout juste de sortir du restaurant. Ces derniers font mine de ne pas les entendre et continuent leur chemin. Tout à coup on entend des cris d’une petite fille. C’est un garçon qui lui a chipé son pain. Pour la calmer un étudiant lui offre son pain et l’aide à se relever. Devant le mur du service médical qui fait face à une des portes du restaurant, Moussa accompagné de son jeune frère Aliou tient un sachet en plastique moins rempli que celui de cette dame qui en a fait le plein et qui continue encore d’en demander. Parmi ces chasseurs de pain on en trouve aussi des élèves qui après une longue matinée de cours viennent en chercher. C’est le cas de cet élève habillé en blouse bleue, assis sur un banc et mangeant allègrement son pain. Nous nous rendons au restaurant central situé au sous sol du pavillon A. Là aussi c’est presque la même ambiance. On aperçoit un vieux barbe blanche, habillé en grand boubou un grand sachet à moitié rempli de pain entrain de lire le coran. Devant un car du COUD en panne sont assises sur des sceaux des femmes accompagnées de leurs enfants. Elles regardent les étudiants passer sans une miette de pain en main ce qui les laisse immobiles. Pour Nafi cette situation est due au fait qu’à une certaine heure le stock de pain est épuisé. Ces chasseurs de pain en font des usages divers. Certains comme Moussa dit que le pain leur sert de nourriture. Cependant cette jeune dame dit que son stock est destiné à la vente a raison de 75f le pain. Pour cet étudiant trouvé sur le rang dit qu’il faut les donner le pain car ce sont des nécessiteux. Sur le perron une dame est entrain de rassembler ses affaires pour renter car c’est la fermeture des restaurants. « Je reviendrais demain car c’est mon gagne pain » dit-elle.
Amadou THIAM

mardi 21 avril 2009

edito

EDITORIAL
Le peuple a sanctionné
Le Sénégal a toujours été un modèle de démocratie pour beaucoup de pays. Cet état de pays démocrate a été confirmé par le peuple sénégalais lors des élections locales du 22 mars 2009. Comme en 2000 les sénégalais ont montré qu’ils étaient les seuls habilités à élire leurs dirigeants. En effet ces élections ont été pour le peuple sénégalais un moyen de montrer aux gouvernants qu’ils en ont marre d’un régime qui fait n’est là que pour lui-même. Un régime qui fait des promesses à chaque coin de rue. Depuis neuf ans ils nous ont bercé, menti, promis ils ont usé de tous les moyens pour nous faire croire que demain sera meilleur. Un lendemain qui est fait de caricatures, de maquettes, de discours en a plus finir. Ces élections ont une fois montré que les sénégalais n’ont pas besoin de films comme le président à tendance à le faire avec son ex fils spirituel Idrissa SECK, mais des gens qui travaillent, des gens qui pensent à leur population et qui en font leur priorité. Ces lendemains meilleurs qu’ils ont longtemps promis au peuple ont fini par ronger ce dernier. Un peuple las d’apercevoir une étincelle de bonheur s’est finalement rabattu sur l’autre camp à savoir l’opposition composée de coalitions Benno Siggil Sénégaal, d’And Liggey Sénégal et de la société civile. Ces coalitions composées en majorité de gens qui ont une fois goutté à la délicieuse étatique se sont vues devenir les nouvelles stars de la scène politique sénégalaise. Cette opposition a finalement remporté presque toutes les grandes villes et créer par là des querelles au sein de la coalition Sopi. Ainsi le peuple a sanctionné. Une sanction qui somme tout était prévisible avec ces huées, ces brassards rouges et ces cailloux que le président a récoltés lors de sa fameuse tournée économique. C’est ce même sort qu’a connu son fils Karim candidat malheureux à la mairie de Dakar. Chers élus locaux mettez vous au travail et n’oubliez pas que le peuple est là.

samedi 18 avril 2009

c'est la ruée au cesti

DEVOIR DE PRESSE ECRITE
C’set la ruée au Cesti
Vendredi 17 avril 2009 Il est 16h10mn, nous sommes au centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI). Le calme plat qui y résignait aux heures de cours est un peu perturbé. Cela se sent dès l’entrée. Sur le hall on voit des gens en majorité jeunes et habillés de boubous traditionnels pour le vendredi dossiers en main entrain de causer. Sur les escaliers sont assis des étudiants, élèves et professionnels. Le portail du secrétariat de la direction des études est rempli de monde. C’est la veille de la clôture du dépôt des dossiers de candidature pour le test de présélection au concours d’entrée au Cesti prévu pour le samedi 25 avril. C’est le grand rush au Cesti. Elèves, étudiants et professionnels se bousculent pour valider leur candidature. Chacun se crée une place pour s’assoir et attendre. Et d’autres n’ayant pas de place font les va et vient dans le couloir. Un peu à l’écart un groupe de candidats au dépôt se forme et se met à regarder les photos des différentes promotions gravées sur le mur qu’ils commentent. Sur les chaises et fauteuils on voit des gens les yeux rivés sur une fiche qu’ils remplissent soigneusement tandis que d’autres s’isolent dans les salles avoisinant le secrétariat pour le faire. Assis cote à cote deux étudiants déplorent l’organisation des dépôts car avec ce nombre important il devrait avoir de listes où les gens s’inscrivent. Cependant un autre étudiant stagiaire à la médiathèque et candidat au concours pensent que cette situation est due à la mauvaise habitude des sénégalais à savoir attendre la dernière minute pour se manifester. Avec ce nombre important beaucoup sont obligés de revenir demain car l’arrêt est fixé pour 18h. Cette hausse des candidats au concours du Cesti s’explique par le désir que beaucoup ont du journalisme mais aussi par les difficultés qui règnent dans les facultés et la non orientation des futurs bacheliers. Alors chers candidats du courage et bonne chance.
Amadou THIAM

mercredi 15 avril 2009

uassu

Devoir de presse écrite
FOOT BALL UASSU 2009 ZONE UNIVERSITAIRE
LETTRES-CESTI : 2-0
Les champions en titre assurent
Pour sa deuxième sortie dans le tournoi de l’UASSU, le Cesti a encore perdu par 2 à 0 face à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines. Ce match comptant pour la troisième journée du tournoi s’est joué ce mercredi 08 Avril 2009 au terrain du DUC. En effet dès l’entame de la rencontre les littéraires déroulent leur jeu et asseyent le camp du CESTI. Dès la 1ère minute lès bleus de la faculté des lettres obtiennent une occasion nette mais l’attaquant rate son tir après avoir driblé le gardien. Ainsi la domination des littéraires s’accentue et à la 14ème minute le n°7 des lettres voit son tir détourné en corners par le portier du CESTI Alpha Sané. Les occasions se multiplient du coté des littéraires mais ces derniers manquent de précision devant l’excellent gardien Alpha Sané. Ainsi à la 16ème minute l’attaquant des bleus trouvent la barre transversale sur un corner venu du droit. Après avoir longtemps souffert, les apprentis journalistes se créent leur première occasion du match. A la 20ème minute Vibrian Asséko Ollomo hérite d’une passe de Babacer Willane mais le n°11 du Cesti rate l’occasion d’ouvrir le score car la balle est mollement tirée. Le jeu des littéraires gêne les joueurs du CESTI et les pousse à faire des fautes. C’est ainsi que René Léon Fonséca récolte un carton jaune. C’est sur ce score de nul et vierge que l’arbitre siffle la fin de la 1ère mi-temps. Au retour le match continue sur le même rythme que la première période. Et seulement après trois minutes de jeu que les littéraires ouvrent le score par l’intermédiaire de CHRISTOPHE Wally Bakhoum qui de loin tente sa chance et l’excellent gardien Alpha Sané. Les apprentis journalistes tentent de revernir au score mais buttent sur une bonne défense de la faculté des Lettres. Ainsi à deux minutes de l’heure de jeu à la 58ème minute qu’Issa Sarr profite d’une balle mal saisie par le gardien Alpha Sané pour inscrire 2ème but des littéraires. A quelques minutes de la fin Eric Mouélé Mouélé fait son entrée mais ce dernier ne changera rien du match. Sur ce score les apprentis journalistes concèdent leur deuxième défaite après celle obtenue face à la FST. Cependant ils se contenteront d’avoir limité les dégâts en encaissant que deux buts et démentir ainsi ceux qui leur prédisaient un score fleuve.
Amadou Thiam

thilogne

THILOGNE UNE COMMUNE SANS MAIRE
Au moment où toutes les communes du Sénégal procèdent à l’installation de leur maire, Thilogne attend toujours de connaitre le sien. En effet après dépouillement et décompte des voix, Abdoul Guissé candidat de l’AJ est sorti vainqueur des élections avec deux voix de plus que le candidat de la coalition Sopi Ibnou Kane. Ce verdict a été confirmé par le tribunal régional de Matam le vendredi 26 mars. Cependant ces résultats sont contestés par l’autre camp qui dit avoir gagné avec neuf voix de plus. Le tribunal s’est appuyé sur l’annulation d’un bureau de vote où deux électeurs ont voté avec un certificat de perte et un permis de conduire. Cette annulation fait que le candidat de l’AJ vienne en tête. Cette situation confuse a été à la cause du report du vote des conseillers qui était prévu ce vendredi 10 avril. Ce report est considéré pour certains comme un moyen de truquer les résultats. Ainsi cette situation a fini de s’élargir jusque dans la capitale Dakar. Les ressortissants de Thilogne à Dakar et plus particulièrement les étudiants de l’ucad et supporters d’Abdoul Guissé ont décidé de batailler ferme pour que justice soit faite. Ils ont décidé de faire des déclarations dans les média notamment à la Rfm. Ces élections locales ont eu un cachet populaire dans les deux camps cardes citoyens qui ont toujours tourné le dos à la politique ont pour la première fois de leur histoire sacrifié leur devoir citoyen. Ce changement s’explique pour certains comme un moyen de mettre fin à 16 ans de règne du maire socialiste sortant Elimane Kane qui a par ailleurs motivé la candidature d’Ibnou Kane mais aussi de refuser d’élire un inconnu.

mardi 31 mars 2009

COMPTE RENDU DU MATCH CESTI VS SCIENCES
FOOT BALL : UASU 2009 ZONE UNIVERSITAIRE CESTI-SCIENCES : 2-6
Les scientifiques corrigent les journalistes
Comme à l’accoutumée, l’équipe de foot- ball du CESTI a encore été étrillée. Elle a été battue par celle des Sciences par 6 à 2.0. Cependant les apprentis journalistes ont crée l’exploit en marquant deux buts ce qui n’était plus arrivé depuis des années.
Après l’entrée en lice des quatre autres équipes de la poule C, c’était au tour du CESTIET DES Sciences de descendre sur le terrain. Ce match comptant pour la 2ème journée de l’UASSU 2009 s’est déroulé devant un maigre public. En effet les joueurs de la faculté des sciences ont été sans pitié face aux cestiens. Ils ont battu le Cesti par 6 buts à 2. Dès le coup d’envoi les scientifiques prennent le jeu à leur compte en asseyant le camp adverse. A la 4ème minute suite à un coup franc qui atterrit sur la barre transversale, les joueurs Malick Marriko profite du mauvais renvoi de la balle pour inscrire le premier but de la rencontre. Blessés par ce but très matinal, les apprentis journalistes essayent d’égaliser mais c’était sans compter avec le vent qui était en leur défaveur. Ainsi ces derniers confondent vitesse et précipitation. A force de laisser des boulevards à leurs adversaires ils concèdent un deuxième but suite à un centre venu de la gauche reprises par Momar Fall à la 13ème minute. Ce dernier va inscrire un 3ème but et par là faire son doublé à la 21ème minute. A cet instant du match, les apprentis journalistes étaient méconnaissables car il n’y avait qu’une seule équipe sur le terrain. Cette situation est due à un manque de condition physique et de compétition. Démotivés, les cestiens vont concéder un 4ème but de Momar Fall qui profite de la passivité de la défense du Cesti. C’est sur ce score de 4 buts à 0 que l’arbitre renvoie les deux équipes aux vestiaires. Au retour, le coach Alpha Sané fait des changements techniques mais ces derniers resteront vains car les scientifiques bousculent les apprentis journalistes et ratent des occasions nettes. Même avec l’apport du vent les cestiens sont dominés et continuent de subir la loi de l’équipe adverse. Ainsi à la 51ème minute Madiop Guèye trouve le chemin des filets et porte le score à 5. Le score va être porté à 6 car Maurice Tiaw va s’inviter à la fête et obliger Pape Ismaîla Keita à ramasser la balle au fond des filets pour la 6ème fois. Après un léger relâchement des scientifiques, les joueurs du Cesti en profitent pour sauver l’honneur en marquant un but signé Vibrian Asséko Olomo d’un tir puissant. A deux minutes de la fin ce même Vibrian reprend un tir de Pape Bouna Tiaw repoussé par le gardien. Avec ces deux buts le Cesti réalise ainsi un exploit car l’équipe n’avait plus marqué depuis des années.
Toute société doit être régie par des lois, des décrets et des règles. En effet les lois sur la société de l’information constituent des moyens primordiaux pour tous ceux qui sont mus par de mauvaises intensions. Ces lois intéressent en grande partie les internautes, les informaticiens et les commerçants. Toutefois Internet est le lieu où sont commis des actes répréhensibles de toute sorte et ainsi dommageables aux intérêts des particuliers qu’à ceux du public. L’audit de la législation sénégalaise a révélé des situations juridiques dans lesquelles les systèmes, les données et les réseaux informatiques sont la cible d’agissements criminels. Parmi ces lois nous avons la loi sur la cybercriminalité qui a été mise en place pour lutter contre la violence, la haine la pédophilie etc. cette loi vise entre autre à éradiquer la criminalité qui s’évit sur la toile. La loi sur les transactions électroniques ont été crées pour veiller à la sécurité des échanges commerciaux en ligne. La loi sur la les données ç caractère personnelles quant à elle s’occupe du respect des libertés fondamentales, de lutter contre les atteintes à la vie privée. La loi sur la cryptologie elle est incontournable car elle protège les échanges et les systèmes d’information et veiller à leur intégrité.
En somme toutes ces lois constituent un des méthodes de sécurisation des échanges technologiques et commerciaux qui se font sur Internet.