samedi 25 avril 2009

la chasse au pain

SOCIETE : RESTAURATION AU CAMPUS UNIVERSITAIRE DE DAKAR
C’EST LA CHASSE AU PAIN
Dans les restaurants du campus universitaire de Dakar le pain est servi aux étudiants à chaque repas. A la sortie c’est la ruée de petits enfants, femmes et vieux à la recherche de cet objet précieux. Ce sont les chasseurs de pain.
Vendredi, 11h, l’odeur d’un riz au poisson se dégage et se fait sentir dans les pavillons avoisinants les restaurants du campus universitaire. C’est l’ouverture des restaurants pour le déjeuner. Au restaurant argentin ce n’est pas encore le grand rush. Quelques étudiants qui attendaient devant la porte entrent et certains y ressortent avec un pain en main. Devant la porte du restaurant sont assis des enfants, des femmes sous un soleil chaud. Avec des sachets et des cartons ils sont venus chercher du pain auprès des étudiants. Deux enfants habillés en haillons tendent la main à deux étudiants qui venaient tout juste de sortir du restaurant. Ces derniers font mine de ne pas les entendre et continuent leur chemin. Tout à coup on entend des cris d’une petite fille. C’est un garçon qui lui a chipé son pain. Pour la calmer un étudiant lui offre son pain et l’aide à se relever. Devant le mur du service médical qui fait face à une des portes du restaurant, Moussa accompagné de son jeune frère Aliou tient un sachet en plastique moins rempli que celui de cette dame qui en a fait le plein et qui continue encore d’en demander. Parmi ces chasseurs de pain on en trouve aussi des élèves qui après une longue matinée de cours viennent en chercher. C’est le cas de cet élève habillé en blouse bleue, assis sur un banc et mangeant allègrement son pain. Nous nous rendons au restaurant central situé au sous sol du pavillon A. Là aussi c’est presque la même ambiance. On aperçoit un vieux barbe blanche, habillé en grand boubou un grand sachet à moitié rempli de pain entrain de lire le coran. Devant un car du COUD en panne sont assises sur des sceaux des femmes accompagnées de leurs enfants. Elles regardent les étudiants passer sans une miette de pain en main ce qui les laisse immobiles. Pour Nafi cette situation est due au fait qu’à une certaine heure le stock de pain est épuisé. Ces chasseurs de pain en font des usages divers. Certains comme Moussa dit que le pain leur sert de nourriture. Cependant cette jeune dame dit que son stock est destiné à la vente a raison de 75f le pain. Pour cet étudiant trouvé sur le rang dit qu’il faut les donner le pain car ce sont des nécessiteux. Sur le perron une dame est entrain de rassembler ses affaires pour renter car c’est la fermeture des restaurants. « Je reviendrais demain car c’est mon gagne pain » dit-elle.
Amadou THIAM

mardi 21 avril 2009

edito

EDITORIAL
Le peuple a sanctionné
Le Sénégal a toujours été un modèle de démocratie pour beaucoup de pays. Cet état de pays démocrate a été confirmé par le peuple sénégalais lors des élections locales du 22 mars 2009. Comme en 2000 les sénégalais ont montré qu’ils étaient les seuls habilités à élire leurs dirigeants. En effet ces élections ont été pour le peuple sénégalais un moyen de montrer aux gouvernants qu’ils en ont marre d’un régime qui fait n’est là que pour lui-même. Un régime qui fait des promesses à chaque coin de rue. Depuis neuf ans ils nous ont bercé, menti, promis ils ont usé de tous les moyens pour nous faire croire que demain sera meilleur. Un lendemain qui est fait de caricatures, de maquettes, de discours en a plus finir. Ces élections ont une fois montré que les sénégalais n’ont pas besoin de films comme le président à tendance à le faire avec son ex fils spirituel Idrissa SECK, mais des gens qui travaillent, des gens qui pensent à leur population et qui en font leur priorité. Ces lendemains meilleurs qu’ils ont longtemps promis au peuple ont fini par ronger ce dernier. Un peuple las d’apercevoir une étincelle de bonheur s’est finalement rabattu sur l’autre camp à savoir l’opposition composée de coalitions Benno Siggil Sénégaal, d’And Liggey Sénégal et de la société civile. Ces coalitions composées en majorité de gens qui ont une fois goutté à la délicieuse étatique se sont vues devenir les nouvelles stars de la scène politique sénégalaise. Cette opposition a finalement remporté presque toutes les grandes villes et créer par là des querelles au sein de la coalition Sopi. Ainsi le peuple a sanctionné. Une sanction qui somme tout était prévisible avec ces huées, ces brassards rouges et ces cailloux que le président a récoltés lors de sa fameuse tournée économique. C’est ce même sort qu’a connu son fils Karim candidat malheureux à la mairie de Dakar. Chers élus locaux mettez vous au travail et n’oubliez pas que le peuple est là.

samedi 18 avril 2009

c'est la ruée au cesti

DEVOIR DE PRESSE ECRITE
C’set la ruée au Cesti
Vendredi 17 avril 2009 Il est 16h10mn, nous sommes au centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI). Le calme plat qui y résignait aux heures de cours est un peu perturbé. Cela se sent dès l’entrée. Sur le hall on voit des gens en majorité jeunes et habillés de boubous traditionnels pour le vendredi dossiers en main entrain de causer. Sur les escaliers sont assis des étudiants, élèves et professionnels. Le portail du secrétariat de la direction des études est rempli de monde. C’est la veille de la clôture du dépôt des dossiers de candidature pour le test de présélection au concours d’entrée au Cesti prévu pour le samedi 25 avril. C’est le grand rush au Cesti. Elèves, étudiants et professionnels se bousculent pour valider leur candidature. Chacun se crée une place pour s’assoir et attendre. Et d’autres n’ayant pas de place font les va et vient dans le couloir. Un peu à l’écart un groupe de candidats au dépôt se forme et se met à regarder les photos des différentes promotions gravées sur le mur qu’ils commentent. Sur les chaises et fauteuils on voit des gens les yeux rivés sur une fiche qu’ils remplissent soigneusement tandis que d’autres s’isolent dans les salles avoisinant le secrétariat pour le faire. Assis cote à cote deux étudiants déplorent l’organisation des dépôts car avec ce nombre important il devrait avoir de listes où les gens s’inscrivent. Cependant un autre étudiant stagiaire à la médiathèque et candidat au concours pensent que cette situation est due à la mauvaise habitude des sénégalais à savoir attendre la dernière minute pour se manifester. Avec ce nombre important beaucoup sont obligés de revenir demain car l’arrêt est fixé pour 18h. Cette hausse des candidats au concours du Cesti s’explique par le désir que beaucoup ont du journalisme mais aussi par les difficultés qui règnent dans les facultés et la non orientation des futurs bacheliers. Alors chers candidats du courage et bonne chance.
Amadou THIAM

mercredi 15 avril 2009

uassu

Devoir de presse écrite
FOOT BALL UASSU 2009 ZONE UNIVERSITAIRE
LETTRES-CESTI : 2-0
Les champions en titre assurent
Pour sa deuxième sortie dans le tournoi de l’UASSU, le Cesti a encore perdu par 2 à 0 face à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines. Ce match comptant pour la troisième journée du tournoi s’est joué ce mercredi 08 Avril 2009 au terrain du DUC. En effet dès l’entame de la rencontre les littéraires déroulent leur jeu et asseyent le camp du CESTI. Dès la 1ère minute lès bleus de la faculté des lettres obtiennent une occasion nette mais l’attaquant rate son tir après avoir driblé le gardien. Ainsi la domination des littéraires s’accentue et à la 14ème minute le n°7 des lettres voit son tir détourné en corners par le portier du CESTI Alpha Sané. Les occasions se multiplient du coté des littéraires mais ces derniers manquent de précision devant l’excellent gardien Alpha Sané. Ainsi à la 16ème minute l’attaquant des bleus trouvent la barre transversale sur un corner venu du droit. Après avoir longtemps souffert, les apprentis journalistes se créent leur première occasion du match. A la 20ème minute Vibrian Asséko Ollomo hérite d’une passe de Babacer Willane mais le n°11 du Cesti rate l’occasion d’ouvrir le score car la balle est mollement tirée. Le jeu des littéraires gêne les joueurs du CESTI et les pousse à faire des fautes. C’est ainsi que René Léon Fonséca récolte un carton jaune. C’est sur ce score de nul et vierge que l’arbitre siffle la fin de la 1ère mi-temps. Au retour le match continue sur le même rythme que la première période. Et seulement après trois minutes de jeu que les littéraires ouvrent le score par l’intermédiaire de CHRISTOPHE Wally Bakhoum qui de loin tente sa chance et l’excellent gardien Alpha Sané. Les apprentis journalistes tentent de revernir au score mais buttent sur une bonne défense de la faculté des Lettres. Ainsi à deux minutes de l’heure de jeu à la 58ème minute qu’Issa Sarr profite d’une balle mal saisie par le gardien Alpha Sané pour inscrire 2ème but des littéraires. A quelques minutes de la fin Eric Mouélé Mouélé fait son entrée mais ce dernier ne changera rien du match. Sur ce score les apprentis journalistes concèdent leur deuxième défaite après celle obtenue face à la FST. Cependant ils se contenteront d’avoir limité les dégâts en encaissant que deux buts et démentir ainsi ceux qui leur prédisaient un score fleuve.
Amadou Thiam

thilogne

THILOGNE UNE COMMUNE SANS MAIRE
Au moment où toutes les communes du Sénégal procèdent à l’installation de leur maire, Thilogne attend toujours de connaitre le sien. En effet après dépouillement et décompte des voix, Abdoul Guissé candidat de l’AJ est sorti vainqueur des élections avec deux voix de plus que le candidat de la coalition Sopi Ibnou Kane. Ce verdict a été confirmé par le tribunal régional de Matam le vendredi 26 mars. Cependant ces résultats sont contestés par l’autre camp qui dit avoir gagné avec neuf voix de plus. Le tribunal s’est appuyé sur l’annulation d’un bureau de vote où deux électeurs ont voté avec un certificat de perte et un permis de conduire. Cette annulation fait que le candidat de l’AJ vienne en tête. Cette situation confuse a été à la cause du report du vote des conseillers qui était prévu ce vendredi 10 avril. Ce report est considéré pour certains comme un moyen de truquer les résultats. Ainsi cette situation a fini de s’élargir jusque dans la capitale Dakar. Les ressortissants de Thilogne à Dakar et plus particulièrement les étudiants de l’ucad et supporters d’Abdoul Guissé ont décidé de batailler ferme pour que justice soit faite. Ils ont décidé de faire des déclarations dans les média notamment à la Rfm. Ces élections locales ont eu un cachet populaire dans les deux camps cardes citoyens qui ont toujours tourné le dos à la politique ont pour la première fois de leur histoire sacrifié leur devoir citoyen. Ce changement s’explique pour certains comme un moyen de mettre fin à 16 ans de règne du maire socialiste sortant Elimane Kane qui a par ailleurs motivé la candidature d’Ibnou Kane mais aussi de refuser d’élire un inconnu.